Gouverner c’est prévoir… même dans l’agriculture

En réaction à la polémique du Conseil Général concernant le fourrage agricole en Côte d’Or, la position d’Ecologie et Démocratie en ce domaine tient en deux points.

Il faut inciter les agriculteurs à être moins dépendants des races à viandes moins rustiques et plus demandeuses en fourrages, et favoriser les races mixtes, ceci malgré une culture « relativement récente » de la race à viande (apparue après guerre). Cela suppose une modification de nos modes de consommation qui ont subi longtemps le dogme du morceau de viande à chaque repas….

Plutôt que faire des opérations de communication sur des foins de bas côtés routiers qui ne respectent en rien la traçabilité qualitative des fourrages (que faire si de l’huile de vidange ou de la dioxine se retrouve dans ce fourrage routier … ), il conviendrait comme c’est déjà le cas à certains niveaux (SNCF, Etat, syndicats) de gérer au mieux cette crise qui ne concerne pas que le fourrage, avec les autres départements voire mettre en place une cellule de crise région/département. Et également, envisager à l’avenir un stock d’urgence en lien avec la Chambre d’Agriculture pour faire une réserve stratégique fourragère, un peu à la manière des réserves pétrolières de la France, qui en cas de nouvelle sècheresse pourrait être revendue à prix coutant aux éleveurs.

La formule « Gouverner, c’est prévoir » reste pourtant toujours d’actualité !

Car malgré le mauvais temps, ce type de calamité deviendra récurrent en raison du réchauffement climatique.

Marien Lovichi – délégué Ecologie et Démocratie, membre du MoDem21

 

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