Le plan de rigueur Fillon : un pansement sur une jambe de bois
« Plus le mensonge est gros, plus il passe ! Dire que la dette est due à la crise et l’assortir du plan de rigueur de Messieurs Sarkozy et Fillion tient, au pire de la galéjade, au mieux de la cosmétique fiscale.
En fait, la cour des comptes n’impute à la crise que 30% de notre dette, le reste est du fait du prince.
En effet, le compte n’y est pas. Rien que la loi TEPA représente une perte de plus de 15 milliards sur les ressources de l’Etat en année pleine. Les réductions de coût et de services publics rendus liés au plan de rigueur budgétaire permettront de récupérer au maximum 11 milliards. Reste que la série de mesures que l’on pourrait appeler la loi « Nicocacolas » ( en rapport à la taxation sur les boissons sucrées..) font l’impasse sur une nécessité : la mise en place d’une taxation carbone efficace appliquée sur la production comme sur l’importation qui, en raison de la distance parcourue pour certains produits pourrait profiter aux entreprises locales, mais aussi à la production agricole française .
Le MoDem, loin du clivage gauche droite, et son président François Bayrou ont validé un certain nombre de propositions judicieuses pour sortir de la crise, comme par exemple l’instauration d’Euro-obligations qui pourraient nous éviter l’effet de dominos que nous avons subi avec la crise grecque qui s’est propagée à l’Irlande , l’Espagne, l’Italie … Cela permettrait aux Etats de faire des emprunts à taux unique au sein de l’Europe.
Pour Jean-Luc Benhammias, vice-président MoDem et président d’Ecologie et Démocratie, les énergies renouvelables restent, en dépit des annonces, le parent pauvre de notre politique. Nous n’aurions pas dû enterrer si vite les aides sur ce type d’énergie et au contraire favoriser l’émergence de géants français de l’industrie verte.
Le MoDem, jeune parti politique, né en 2007 sur un immense espoir, reste, malgré une couverture médiatique pas toujours très favorable, un parti de propositions, un parti de développement durable et le premier parti qui a sonné l’alerte sur la dette de la France.
J’ose espérer que pour les prochaines échéances électorales, les électeurs qui n’ont pas la mémoire courte sauront s’en souvenir. »
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