Tribune du Groupe Dijon MoDem parue dans DIJON Mag de janvier 2014
La question des rythmes scolaires, si importante soit-elle, n’est qu’une étape dans l’amélioration de notre système éducatif.
La semaine de 4 jours imposée en 2008 était unique au monde : triste privilège !
Aujourd’hui, le retour à 5 matinées d’enseignement au lieu de 4, couplé à la journée raccourcie, favorisent l’apprentissage des matières fondamentales car les enfants apprennent mieux le matin !
Et si, dans certaines communes, il est difficile de recruter du personnel pour la mise en place des nouveaux rythmes, à Dijon cela s’est plutôt bien passé.
L’organisation des temps péri-scolaires va en s’améliorant.
La qualité des contenus s’affine, tout en laissant aussi la place à la détente car ces moments, qui ne sont pas des séquences de scolarité, contribuent à la maturation des apprentissages.
Mais encore une fois, cela ne suffit pas, car notre Éducation nationale est en mauvaise posture.
L’évaluation des acquis des élèves des pays de l’OCDE (étude Pisa) fait apparaître que la France a encore reculé de quelques places dans le classement.
L’écart de résultats entre nos meilleurs élèves et les moins bons s’est encore creusé. Et ce sont les difficultés de lecture et d’écriture qui pèsent sur la réussite globale de nos élèves.
Sans aucun doute, il est là, le véritable défi à relever !
Cette réforme des rythmes scolaires est une mutation en profondeur, mais elle ne peut pas être la seule et elle n’est pas la plus importante.
La plus importante sera celle qui concernera les apprentissages fondamentaux à l’école primaire : bien lire, bien écrire et bien compter.
Chantal Trouwborst, conseillère municipale déléguée au temps de la ville
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