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Dijon Mag Eté 2012 : tribune du groupe Dijon MoDem

Avec le second tour des élections législatives, s’est achevé un cycle électoral qui doit marquer la vie politique française pour les cinq années à venir. L’élection présidentielle, depuis 2002, précède les élections législatives, donnant à ces dernières les allures d’un troisième tour de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas toujours compris par nos concitoyens. Par voie de conséquence, le taux de participation a été beaucoup plus faible aux élections législatives qu’à l’élection présidentielle. Ce n’est pas bon pour la démocratie !

Mais ce n’est pas tout. Le mode de scrutin utilisé aux élections législatives favorise les deux grands partis et empêche les autres forces politiques ou courants de pensée d’avoir une véritable représentation à l’Assemblée nationale. Le « vote utile » conduit à leur élimination et réduit la vie politique française à un affrontement entre deux blocs. Ce n’est pas bon pour la démocratie !

D’autres pratiquent des accords entre partis, dans le secret des électeurs, et arrivent ainsi à être surreprésentés. Ce n’est pas bon pour la démocratie !

Ce qui est possible au niveau des collectivités territoriales, dans lesquelles existe une dose de proportionnelle, comme par exemple dans les communes, doit l’être aussi au niveau national afin de permettre aux forces politiques d’exister et d’être écoutées. Oui, il faut introduire une dose de proportionnelle aux élections législatives. Non pas la proportionnelle intégrale, qui rend la recherche de majorité très compliquée, voire impossible, mais une proportionnelle entre 10 et 20 %, pour permettre une meilleure représentativité des citoyens à l’Assemblée nationale.

Ce sera meilleur pour la démocratie !

 

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