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François Deseille dans La Voix est Libre

Samedi 14 janvier dernier, François Deseille, Président de la Fédération de Côte d’Or du MoDem, était l’invité de l’émission en direct « La Voix est libre » sur France 3 Bourgogne.

Voici ci-dessous l’article paru sur www.infos-dijon.com et relatant ce passage télévisuel :


CÔTE-D’OR : François Deseille pense que François Rebsamen sera le Ministre de l’Intérieur… de François Bayrou

Le Président du MoDem de Côte-d’Or était l’invité de La Voix est Libre, sur France 3 Bourgogne. Avec un François Bayrou en plein « boom » dans les sondages et un MoDem qui dirige Dijon aux côtés du socialiste François Rebsamen, le parti est sous les feux de l’actualité.

François Bayrou, le candidat du MoDem est actuellement sur une pente (très) ascendante. Un sondage d’Opinion Way publié ce dimanche le place avec 19% aux coudes à coudes avec François Hollande (22%) et Nicolas Sarkozy (21%) et devant Marine Le Pen (17%). Alors que François Bayrou est visiblement décidé à venir jouer les premiers rôles dans cette présidentielle qui approche, son représentant local, le Président du MoDem de Côte-d’Or et adjoint à Dijon de François Rebsamen, était l’invité de France 3 Bourgogne, ce samedi, dans l’émission La Voix est Libre, en partenariat avec Dijonscope et infos-dijon.com.


«Il faut changer de logiciel»

Interrogé sur cet engouement, en tous cas dans les sondages, pour le candidat du MoDem, François Deseille a, bien évidemment livré son analyse. Pour lui, alors que la crise et la fameuse perte du « triple A » bat son plein, cette bonne cote de François Bayrou est un signe que le centre se porte bien. «Je considère qu’il y a de bonnes idées à Gauche et de bonnes idées à Droite », estime François Deseille. Mais, au vu de cette triste actualité, « il faut changer de logiciel ».
Comment ? En faisant « quelque chose de nouveau ». Comme François Bayrou, François Deseille plaide pour proposer un « gouvernement d’union, d’unité nationale, avec des centristes, des gens de centre gauche des gens de centre droit ».
Ajoutant : « Ca fait 40 ans qu’on a soit un gouvernement de Gauche, soit un gouvernement de Droite ». Et de préciser, taquin, « ils ont eu le pouvoir pendant longtemps mais ça n’a pas marché ». Ce dans une France qui, pour lui, « va dans le mur ».
Ce « quelque chose de nouveau », François Deseille explique : « j’ai essayé de le faire à mon petit niveau à Dijon ». D’autres villes ont fait de même. Le MoDem est présents aux côtés de l’UMP Alain Juppé à Bordeaux. Ou de la socialiste Martine Aubry, à Lille.

«Pas des supplétifs de l’UMP ou du PS»

Mais quel est exactement le positionnement du centre en général et du MoDem en particulier. Car en France, c’est une des particularités nationales, le centre est…multiple. « Si on tombe toujours du même côté, on n’est pas centriste. Nous ne sommes pas des supplétifs du PS ou de l’UMP », insiste François Deseille. Non sans avoir souligné, même si François Bayrou semble plus se rapprocher de François Hollande que de Nicolas Sarkozy ces dernières semaines, une grande différence avec le programme annoncé par le PS, notamment sur la création de nombreux postes de fonctionnaires : « Nous n’avons pas les moyens. Ce n’est pas possible de créer 60 000 postes d’enseignants », comme l’a pourtant souhaité le Député de Corrèze.
On comprendra donc, entre les lignes, qu’en cas de négociations entre les deux tours, si François Hollande veut les voix du MoDem, il va devoir sérieusement composer sur ce point là…

Dette, la «Modem Touch’»

Mais quelle est exactement la marque imprimée par le MoDem à Dijon ? Pour François Deseille, c’est d’abord une certaine vision de la dette : « Nous avions la volonté de travailler là-dessus. En 2008, j’ai expliqué à François Rebsamen que je viendrais uniquement si on nous écoute sur la dette ». Résultat, comme l’a rappelé le Président du MoDem de Côte-d’Or la dette est passé de 235 millions en 2008 à 220 millions en 2012.
Il en a d’ailleurs profité pour fustiger l’opposition municipale menée par l’UMP François-Xavier Dugourd : « ils votent contre alors qu’ils soutiennent un gouvernement qui a augmenté la dette de la France de 500 milliards ! Une opposition qui vote systématiquement « non », c’est ridicule », juge François Deseille.
Revenant sur son alliance avec François Rebsamen, Lilian Melet, pour France 3, lui a demandé si Dijon pouvait être un « laboratoire » d’un éventuel gouvernement mêlant PS et MoDem. « J’ai toujours dit que François Rebsamen sera le Ministre de l’Intérieur de François Bayrou », a expliqué le centriste.

«J’ai tué le père»

François Deseille a également été interrogé sur l’autre actualité politique du moment, les législatives. On sait que le MoDem a déjà annoncé que le parti présenterait 5 candidats dans les 5 circonscriptions de Côte-d’Or. Sans pour autant, dévoiler le moindre nom…Pourquoi tout ce mystère ? « Parce ce que je suis persuadé que tout sera remis en cause au soir du 1er tour », estime-t-il. En annonçant tout de même qu’il sera « candidat à la candidature » sur la 3e circonscription
Interrogé sur la 4e circonscription, dont le Député était un certain François Sauvadet, qui a démissionné pour devenir Ministre de l’Intérieur mais qui pourrait à nouveau briguer cette mandature,  Lilian Melet lui a demandé s’il portait « un regard particulier » sur cette circonscription qualifiée « d’emblématique ».
Réponse du « tac au tac » de François Deseille, dont François Sauvadet, dans une autre vie, a longtemps été le « mentor » en politique : « Vous savez, c’est fini. J’ai tué le père », a-t-il répondu dans un large sourire. Non sans rappeler que, pour lui, François Sauvadet n’est pas centriste : « c’est quand même un fidèle soutien de Nicolas Sarkozy ».

«L’UMP d’aujourd’hui, c’est le RPR d’avant»

François Deseille a ensuite été questionné par Sabine Torrès, pour Dijonscope, à propos de Danielle Juban. Ancienne UMP, elle a aujourd’hui rejoint le MoDem, une attitude que Sabine Torrès a jugé de « versatile ». « Alors qu’elle reste la suppléante de Bernard Depierre (Député UMP, NDLR). Est-ce-que vous trouvez ça correct ? ».
« D’abord, on ne peut pas démissionner d’un poste de suppléant », a rappelé François Deseille. Avant de répliquer : « elle a souhaité se rendre utile », jugeant que « l’UMP d’aujourd’hui, c’est le RPR d’avant ». Avant de prendre en exemple Philippe Douste-Blazy, Ministre de la santé de Jaques Chirac, qui a lui même rejoint le MoDem et François Bayrou. « Il n’a pas changé son programme en fonction de la venue de Douste-Blazy ».

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