Une Université très positive
Le leader du MoDem 21 est revenu enchanté de l’Université d’été du parti centriste sur la Presqu’île de Giens (Var) le week-end dernier.
La grande sauterie estivale du MoDem, au soleil varois a enthousiasmé tous les participants, et pas seulement François Deseille. « Ce rendez-vous fut très positif. En effet, près de 2000 personnes ont été présentes, soit le double de l’an dernier. Dont près de 40 côte-d’oriens qui ont fait le déplacement. » De quoi faire oublier les mauvais sondages de François Bayrou, qui ne décolle guère dans les intentions de vote pour la prochaine élection présidentielle. « On ressent fortement qu’il se passe à nouveau quelque chose autour de François Bayrou » insiste Deseille, en reluquant la liste des invités. « Plusieurs anciens ministres ont répondu à l’invitation comme Pierre Méhaignerie, Bernard Bosson, Jean Arthuis, Anne-Marie Idrac, Dominique Versini…Toutes des figures du centre qui se sont éloignées et qui reviennent dialoguer, démontrant ainsi à ses détracteurs que François Bayrou n’est pas isolé. Jean Peyrelevalde, Pierre Albertini et Jean- François Kahn étaient également présents. » Mais cette fois-ci, pas de socialistes au banquet. « Il n’y avait pas cette fois de personnalités issues de la gauche mais les primaires ont été un frein à la venue de certains avec qui nous avons des convergences très fortes. »
Bayrou se lâche
Bayrou a récité dans le Var ses grandes idées. « Il a continué à plaider en faveur d’une majorité centrale allant du centre droit au centre gauche, une majorité de combat, la seule en capacité de redresser la France. » Et le député des Pyrénées-Atlantiques, à qui Nicolas Sarkozy aurait proposé Matignon en cas de réélection, a adopté la posture du visionnaire. « Dans son discours de clôture il est revenu sur tout ce qu’il avait prédit : la dette, les déficits et les affaires qui touchent de plus en plus le monde politique », rappelle Deseille. François Bayrou n’a pas hésité à flinguer ceux qui alimentent les rubriques politico-judiciaires. « On prétendait que les voyous étaient dans les cités et qu’on allait les nettoyer au Karcher. On découvre qu’en réalité les voyous, les trafiquants, les truands, on les a installés au cœur de l’Etat (…) S’il y a les affaires Karachi, Djouhri, Tapie, Guérini, Takkiedine et compagnie, tout cela avec leurs ramifications et intermédiaires, tout cela nous fait honte et c’est à ceux-là, en vérité qu’il faut passer le Karcher ! » Une sortie qui a inspiré à Deseille cette conclusion. « C’est pour cela qu’il faut construire une nouvelle démocratie plus propre. » On lui souhaite bien du plaisir…
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http://www.gazetteinfo.fr/2011/09/21/deseille-modem-21-«-une-universite-d’ete-tres-positive-»/
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